Le Canada est intéressé par les légumes et les fruits du Maghreb qui peuvent, en dépit de l’éloignement, concurrencer les produits agricoles de l’Amérique latine, a indiqué son ambassadrice à Alger. Avec des échanges estimés à 5,5 milliards de dollars US en 2011, l’Algérie est le premier partenaire commercial du Canada en Afrique et dans la région MENA, a souligné la diplomate.
Le Maghreb dispose d’un « potentiel important » d’exportation des fruits et légumes qui intéresse le Canada, a indiqué, aujourd’hui, son ambassadrice à Alger, Mme Geneviève des Rivières. Le Canada est certes un grand producteur de produits agricoles mais pour des raisons climatiques, il est obligé de recourir à l’importation pour couvrir une grande partie de ses besoins en fruits et légumes, a-t-elle expliqué lors de son intervention à la réunion régionale sur les opportunité commerciales dans le secteur agroalimentaire, organisée à Alger par le Centre du commerce international (CCI).
Les fournisseurs du Canada de ces produits agricoles sont les pays du Caraïbes et de l’Amérique latine, mais les pays maghrébins peuvent y trouver une place en raison de la qualité de leurs fruits et légumes, a-t-elle relevée. « Vous avez en Algérie des mandarines et des tomates d’excellentes qualité », a déclaré l’ambassadrice en rappelant que le Canada et l’Algérie ont signé depuis 1995 un protocole d’accord portant sur la facilitation des échanges agricoles. La diplomate a indiqué, en outre, que l’Algérie est le premier partenaire commercial du Canada en Afrique et dans la région MENA avec des échanges estimés à 5,5 milliards de dollars. Le gros de ces échanges, précise-elle, est constitué d’importations canadiennes en hydrocarbures.
Les dattes algériennes ont rapporté 23 millions USD en 2011
De son coté le secrétaire générale du ministère du Commerce, M. Smati Aissa, a indiqué que les exportations algériennes en produits agricoles et agroalimentaires se sont chiffrées à 350 millions de dollars en 2011, soit une augmentation de 13 % par rapport à 2010. Selon lui, quelque 1,6 million d’Algérien, soit 23 % de la population active, travaillent dans le secteur agricole qui génère 40 % du PIB hors hydrocarbures du pays. Selon Ali Aris, consul